Quelques réponses sur l’organisation de la semaine prochaine – CHS-CT du 2 avril

Lors du CHS-CT qui s’est tenu le 2 avril, des précisions et confirmations ont été données par l’Inspecteur d’Académie concernant l’organisation dans les écoles la semaine prochaine dans notre département.

Dans l’ensemble, le constat est sans appel, c’est la désorganisation la plus complète : incohérences, questions sans réponses, problèmes sans solutions, le tout dans la précipitation, sans aucune anticipation… un an après, c’est le même chaos. Et ce sera toujours le cas, tant que la décision ne sera pas prise de mettre réellement les moyens dans les services publics avec des postes, des personnels, des structures. En un an rien n’a été fait ni à l’hôpital, ni dans les écoles : on en est toujours au même point…. voire pire !

Voici les quelques précisions pour la gestion de la pagaille de la semaine prochaine :

Concernant la présence des personnels enseignants et AESH à l’école :>> la présence à l’école des personnels enseignants et AESH se fait sur la base du volontariat : les écoles sont « ouvertes » et la présence des personnels est possible, mais elle ne peut leur être imposée.
Le SNUDI-FO 89 était intervenu pour faire entendre que ce principe ayant été annoncé par le ministère aux organisations syndicales, il devait être respecté dans notre département, contrairement à ce qu’annonçait la première note de service des IEN.

Concernant l’accueil des élèves dont les parents sont indispensables : >> les deux parents doivent être sur la liste des personnels indispensables (*liste à retrouver en fin de mail)
>> la famille doit ne pas avoir de mode garde alternatif (attestation sur l’honneur) >> l’élève doit être asymptomatique (attestation sur l’honneur)

Concernant les élèves en situation de handicap (notification MDPH) :
>> les élèves relevant des structures spécialisées (ITEP, IME…) continuent à être accueillis, les autres (milieu ordinaire ou ULIS) sont soumis aux mêmes règles que tous (2 parents personnels indispensables, etc…)

Concernant les AESH : >> La présence se fait également sur la base du volontariat même si l’élève accompagné est présent. Il ne peut être demandé d’autres tâches que les missions habituelles des AESH.

Des pôles d’accueil doivent être mis en place partout à partir de jeudi (dans certaines villes dès mardi).
Pour mardi, ce sera donc la débrouille et la cacophonie… et on demande aux équipes de gérer cela ! Un an après le premier confinement, rien n’est mis en place, rien n’est réglé, rien n’est anticipé… cette décision de fermeture est déjà absolument insatisfaisante, mais de surcroît, cela se fait dans des conditions d’impréparation inconcevables.

Attention : Malgré ces quelques précisions, des mairies et parents, voire des IEN, mettent la pression sur certains enseignants… et les IEN ne semblent pas forcément au courant de ce qui a été annoncé en CHS-CT, des informations contraires circulent… mais aucun texte ne peut y être opposé : en cas de litige, renvoyez vers l’inspection académique et saisissez le SNUDI-FO !

Concernant le télé-enseignement : Le SNUDI-FO 89 a rappelé son caractère non réglementaire et basé sur le volontariat.

Le DASEN demande toutefois sa mise en œuvre, bien que reconnaissant, poussé par les représentants de FO, que cela n’est cadré par aucune réglementation… Quoi qu’il en soit, la liberté pédagogique reste de mise. Pour le SNUDI-FO, nous maintenons que cela ne peut être imposé.
Nous vous invitons à lire le dossier de la FNEC-FP FO sur le sujet : https://fo-snudi.fr/…/Dossier-n%C2%B010-Teletravail-1.pdf
>> Il n’y aura pas d’ASA pour garde d’enfant, les enseignants étant considérés comme prioritaires (pouvant donc faire garder leurs enfants) et pouvant travailler à distance (ce qui est donc pourtant un non-sens).

A noter que les animations formations en constellation, refusées largement par les personnels, sont maintenues !! C’est totalement aberrant !

Le SNUDI-FO 89  vous soutient, vous défend et intervient :
contactez-nous en cas de souci !

Plusieurs situations ont pu être réglées.

Pour toute question, n’hésitez pas : snudifo89@gmail.com ou 0676687720

Au vu de la situation, la FNEC-FP FO a envoyé le courrier suivant au ministre :

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*Liste des personnels indispensables :
La liste des professionnels indispensables à la gestion de l’épidémie est donc la suivante :

– Tous les personnels des établissements de santé

– Les biologistes, chirurgiens-dentistes, infirmiers diplômés d’Etat, médecins, masseurs kinésithérapeutes, pharmaciens, sages-femmes

– Tous les professionnels et bénévoles de la filière de dépistage (professionnels en charge du contact-tracing, centres de dépistage, laboratoires d’analyse, etc.) et de vaccination (personnels soignants et administratifs des centres de vaccination, pompiers), ainsi que les préparateurs en pharmacie et les ambulanciers

– Les agents des services de l’État chargés de la gestion de la crise au sein des préfectures,des agences régionales de santé et des administrations centrales, ainsi que ceux de l’assurance maladie chargés de la gestion de crise- Tous les personnels des établissements et services sociaux et médico-sociaux suivants : EHPAD et EHPA (personnes âgées) ; établissements pour personnes handicapées ; services d’aide à domicile (personnes âgées, personnes handicapées et familles vulnérables) ; Services infirmiers d’aide à domicile ; lits d’accueil médicalisés et lits halte soins santé ; appartements de coordination thérapeutique ; CSAPA et CAARUD ; nouveaux centres d’hébergement pour sans-abris malades du coronavirus

– Tous les personnels des services de l’aide sociale à l’enfance (ASE) et de la protection maternelle et infantile (PMI) des conseils départementaux ainsi que les établissements associatifs et publics, pouponnières ou maisons d’enfants à caractère social (MECS), les services d’assistance éducative en milieu ouvert (AEMO) et d’interventions à domicile (TISF) et les services de prévention spécialisée

– Les enseignants et professionnels des établissements scolaires, les professionnels des établissements d’accueil du jeune enfant, les assistantes maternelles ou les professionnels de la garde à domicile, les agents des collectivités locales, en exercice pour assurer le service minimum d’accueil.

– Les forces de sécurité intérieure (police nationale, gendarmerie, surveillant de la pénitentiaire)